Bonjour à tou.te.s 🙂,
Alors que j’expliquais à mon mari la mythologie et les légendes que j’imaginais dans le but d’enrichir l’univers de l’Ombre du Roi, celui-ci m’a invitée (et ce à plusieurs reprises) à lire les sagas Dune et le cycle des Princes d’Ambre.
Comme j’avais vu le téléfilm Dune avec Alec Newman et que je ne l’avais pas trouvé dégueu (le film, entendons-nous bien… je ne me permettrais pas ce genre de langage en ce qui concerne une personne), j’ai commencé par Dune. J’ai lu les deux premiers tomes. Je n’ai pas franchement envie d’aller plus loin.
L’histoire : Le duc Léto Atréïde en récompense de sa bonne gestion de sa maison est envoyée sur la planète d’Arrakis afin de remplacer les Harkonnen. Accompagné de sa concubine Jessica, de leur fils Paul et de plusieurs autres personnages, ils quittent leur planète où l’eau tombe du ciel pour Arrakis (au bon lait de… Ah non, pardon), planète où l’eau est une denrée précieuse. Aussi précieuse que l’épice (dont on nous rabat les oreilles quasiment à chaque page), une drogue qui bleuit les yeux (même le blanc) et qui s’avère mortelle si on arrête d’en consommer.
Donc on résume : Léto fait de l’excellent travail chez lui, du coup, on l’envoie sur une planète inhospitalière au possible dont la seule richesse est une drogue dure qui certes apporte longévité (et préscience à quelques chanceux), mais est aussi extrêmement dangereuse à récolter (à cause des vers qui viennent vous attaquer quand vous trainez dans le sable… où forcément se planque l’épice).
Notre Léto qui fait du bon boulot sur Caldan (sa planète d’origine), fait aussi mouche sur Arrakis. Du coup, l’empereur est jaloux parce que Léto est bien vu par les autres maisons (les nobles) et il a peur que son duc finisse par vouloir être Calife à la place du Calife.
Donc pour éviter que notre ami Léto (qui n’a encore rien tenté on est d’accord) s’enflamme, l’empereur s’associe à la maison des Harkonnen (ceux-là même qu’il voulait évincer au départ) pour tuer Léto et sa famille, en faisant passer ça pour un accident.
Autant vous dire qu’à partir de là… le livre m’a un petit peu perdue. Non pas que ce soit trop compliqué à comprendre, juste que ce livre est beaucoup trop politique pour moi.
Bref ! Léto meurt (je vous fais grâce du comment), Jessica (qui est enceinte de la fille de Léto) et Paul leur fils survivent et paf… le premier tome s’achève.
Dans le deuxième tome, on découvre comment Jessica devient une Révérende Mère, comment Alia (la fille de Léto et Jessica – et donc la petite sœur de Paul) devient super méga presciente et comment Paul devient Mahdi (en quelque sorte Dieu ou tout du moins son messie).
Cette partie-là, j’ai un peu plus aimé. Même si… ça reste toujours très politique et que franchement, je n’accroche pas.
Ma présentation de Dune ne pourra pas être plus fluide ou plus lisse… parce que j’ai rencontré énormément de difficultés à le lire et de ce fait, je n’en ai pas lu un peu chaque jour. Sa lecture m’a pris un temps fou et j’ai eu le temps d’oublier beaucoup de détails. De plus, autre chose m’a perturbée : la façon de présenter les personnages. C’est-à-dire : certains personnages comme Paul et Jessica sont toujours appelés de la même façon (Paul et Jessica). Pour d’autres comme Thufir Hawat, l’auteur parle soit de Thufir, soit d’Hawat, soit de sa qualité (Mentat). Il doit donner leur identité complète une fois et après il a dû lancer les dés je pense. Mais démerdez-vous pour comprendre de qui on parle (et ce sont des personnages importants dans l’intrigue). J’ai donc été très régulièrement perdue parce que je ne savais pas qui était qui.
De plus, la plume de l’auteur est très imagée. C’est fort joli… mais j’ai trouvé ça un peu pénible à certains moments. Ecrire de façon poétique quand la situation s’y prête, c’est bien. Ecrire de façon poétique tout le temps, c’est trop pour moi.
En résumé : Ce livre est bien plus orienté stratégie politique que magie et ne m’intéresse pas (je déteste la politique). Le personnage de Paul prend en plus le melon et (attention spoiler), j’ai détesté à la fin du deuxième tome quand la concubine de Paul et sa mère parlent de la future épouse de celui-ci. « Il ne la touchera pas », « elle n’aura droit à aucun geste de la part de son mari »… mais c’est horrible ! Elle est déjà un pion politique qui n’a pas son mot à dire en ce qui concerne le choix de son mari et en plus les deux concubines (celle de Léto et celle de Paul) se réjouissent de son hypothétique future souffrance (sauf si « espérons-le pour elle » écrire la comble) parce qu’elles, les concubines, sont aimées par leurs hommes. Ça va les chevilles ?
Petite parenthèse : Léto a refusé d’épouser qui que ce soit, car il aimait sa concubine. Voilà un geste noble de la part de papa. Paupaul, lui, comme il veut être Calife à la place du Calife (chose que Léto n’a jamais briguée… l’empereur s’est planté de cible dans le premier tome), il est prêt à sacrifier le bonheur de la fille de l’empereur en l’épousant. Puisqu’elle aura l’empire de papa comme dote.
Donc bon… Paupaul (qui se prend un peu pour Dieu) n’est pas trop le digne fils de son père et il faut croire que Jessica aime un peu trop son fils pour s’en rendre compte… ou elle a aussi pris un sacré melon.
Ma conclusion : Je crois que je vais arrêter de lire les livres conseillés par mon mari. Ce n’est pas qu’ils ne sont pas bien (on connaît tous le succès planétaire de Dune), c’est juste que nous n’avons pas les goûts.
Bonne semaine et bonnes lectures (écoutes) 😘.