Correction de confrontation – 1e retour

Coucou tou.te.s 🙂

Tout d’abord, pardon de n’avoir rien posté la semaine dernière. Je tiens à publier un petit quelque chose tous les mercredis et là… j’étais malade. Au fond de mon lit, je me suis dit « Zut ! le site ! » et me suis rendormie.

Ensuite, un grand merci à tou.te.s celles et ceux qui ont pris le temps de lire mon message sur FB, dans lequel je demandais la référence d’un.e correct.eu.r.ice de confiance et compris que dans la vie, quand quelqu’un pose une question, le mieux reste encore d’y répondre. Sophie Ruaud m’a été conseillée à trois reprises, c’est donc elle que j’ai privilégiée. Je m’étais aussi dressé une liste d’autres noms que j’ai perdue depuis (j’aimerais arrêter de perdre mes affaires, mais je suis comme ça… enfin là, ça va le faire).

Voilà donc deux semaines, j’ai envoyé mon manuscrit à Sophie Ruaud qui m’a retourné un premier jet de correction ce vendredi.

Je ne vous le cache pas, cette étape a été extrêmement difficile à expérimenter. D’ailleurs c’est la peur de ce retour qui m’a rendue malade mercredi. Comme je suis de nature légèrement susceptible, faut pas toucher mes bébés (mes chiens et mes romans). Aussi, lorsque j’ai lu deux ou trois de ses remarques (pourtant pertinentes), j’ai tiqué. J’ai grogné, grincé (oui, je grince) et me suis attelée à la tâche.

Je me connais. Plus j’estime une observation juste plus j’ai envie de mordre (même quand elle me flatte… allez comprendre). Là je cherchais ma lime afin de préparer mes crocs à l’attaque. Heureusement je fulmine toujours dans mon coin, le temps de me calmer et de me montrer raisonnable. À partir de là, je ne peux que reconnaître les faits et abdiquer avant la bataille. Tant mieux, puisqu’elle n’a jamais lieu d’être.

Je suis très contente d’avoir respecté mon premier choix : me rapprocher d’un.e professionnel.le pour être sûre de faire le moins de fautes grammaticales possible. Même si je n’avais pas les moyens de demander plus que le premier niveau de correction, Sophie Ruaud a toutefois eu la gentillesse de mentionner mes faiblesses d’écriture dans son mail, alors que ce n’était pas prévu au contrat.

C’est fort aimable de sa part et (maintenant que j’ai bougonné dans mon coin parce que ses observations étaient avisées), fort apprécié.

Vu son retour, je compte investir dans ce logiciel de correction Antidote, dont j’entends très régulièrement parler (en bien). Pour l’Ombre du Roi, je vais essayer d’écrire un livre moins gros (ou économiser davantage) et sûrement lui demander le niveau 2 de correction.

Bref ! Pour l’instant une expérience difficile à passer (à cause de mon ego). Mais maintenant que c’est en cours, j’en suis ravie. Même si… aujourd’hui je suis de nouveau malade, mais là c’est parce que je suis terrifiée par l’étape suivante (je suis en train de travailler la couverture).

J’ai validé toutes ses modifications (vive le mode révision sur Word) durant deux grosses demi-journées et ajouté des commentaires quand je souhaitais intervenir. Je me suis rendu compte que j’allais devoir compléter mes ouvrages par une explication sur ma façon d’aborder les dialogues. Je les ai remis au goût de la règle conventionnelle de base pour la 2eme correction, mais je reviendrai dessus une fois le travail de Sophie Ruaud achevé.

La règle conventionnelle concernant les dialogues ne me plaît pas. Je la trouve trop stricte. J’ai donc inventé une méthode. La moindre des politesses : l’expliquer à mes lecteurs. Elle se comprend facilement et n’a jamais posé de problème à mes bêta-lecteurs.

Je commence par un tiret (normal 😜). Mais ! quand le personnage se montre trop loquace (ou que je trouve ça pertinent), je reviens à la ligne comme dans la narration (ce que la règle de base ne prévoit pas) parce que je trouve le visuel plus agréable.

J’insère donc un guillemet de fermeture en tout début de ligne. Pareil lorsque j’ajoute du texte entre deux phrases prononcées par le même personnage. Pour faciliter le suivi de la conversation. Je ne saisis le tiret suivant que lorsque c’est un autre personnage qui prend la parole (ou qu’on entame une autre conversation).

Ça donne ça :

Extrait du chapitre 3 de Confrontation :

Règle conventionnelle :

 En plus, vous êtes en état de choc. Vous tremblez comme une feuille. Vous êtes une enfant… Vous ne vous rendez pas compte de ce qu’implique ce que vous proposez.

Charles pose ses mains sur chacune des épaules d’Abigaëlle.

 Ce que vous m’avez raconté est une véritable épreuve à vivre. Maintenant, laissez les adultes décider de la suite et prendre soin de vous.

 Mais…

 Abigaëlle ! Au vu de ce que vous m’avez relaté, nous devons avant tout vous protéger. Témoigner serait vous exposer. C’est trop dangereux ! Mieux vaut prétendre que vous n’étiez pas là… que nous ne savons rien de ce qui s’est passé. C’est ça ! Je vais prévenir tout le monde : nous devons déclarer que votre mère était seule lorsque c’est arrivé. Comme ça, vous serez protégée.

 Mais je veux aider la police à arrêter la dame aux cheveux orange !

Ma méthode :

 En plus, vous êtes en état de choc. Vous tremblez comme une feuille. Vous êtes une enfant… Vous ne vous rendez pas compte de ce qu’implique ce que vous proposez.

Charles pose ses mains sur chacune des épaules d’Abigaëlle.

» Ce que vous m’avez raconté est une véritable épreuve à vivre. Maintenant, laissez les adultes décider de la suite et prendre soin de vous.

 Mais…

 Abigaëlle ! Au vu de ce que vous m’avez relaté, nous devons avant tout vous protéger. Témoigner serait vous exposer. C’est trop dangereux ! Mieux vaut prétendre que vous n’étiez pas là… que nous ne savons rien de ce qui s’est passé.

» C’est ça ! Je vais prévenir tout le monde : nous devons déclarer que votre mère était seule lorsque c’est arrivé. Comme ça, vous serez protégée.

 Mais je veux aider la police à arrêter la dame aux cheveux orange !

 

Et vous ? Qu’en pensez-vous ?

 

Bonne semaine à tou.te.s et prenez soin de vous 🙂.

 

NB : Les services de Sophie Ruaud sont payants. Je ne lui demande donc pas de corriger ce que je poste sur mon site.

Laissez un commentaire