Coucou tou.te.s 🙂,
En février 2022, j’ai trouvé un poste de gestionnaire financière… mais j’ai également pris la décision de vivre de l’écriture de romans. Malgré mes peurs, mes doutes et la totale inexpérience dont je faisais preuve… romancière était le métier que je rêvais pourtant d’exercer. Mais voilà, pour vivre de mes romans, je devais d’abord économiser. Il faut payer la correction des livres, leur couverture et leur promotion, régler les factures du quotidien, subvenir aux besoins de mes deux petits…
J’avais donc pris la décision de trouver un emploi à temps partiel, afin de coupler les deux. Revenu minimum fixe assuré et revenu aléatoire pour compléter avec un « métier passion ».
Mais voilà ! En 2022, je n’ai réussi à trouver qu’un temps plein. J’ai finalement réussi à négocier un 60% dessus, ce qui m’a permis d’apprendre beaucoup sur les à-côtés de l’écriture, lorsqu’on souhaite s’autoéditer. Ce cheminement m’a tellement plu, qu’à l’heure actuelle, je n’envoie plus de manuscrit en maison. Je préfère faire mes preuves via l’autoédition.
En janvier 2023, quelques pépins m’ont conduite à préférer reprendre à temps plein. Sauf que plus de peur que de mal en fin de compte, un temps partiel aurait suffi (plus exactement : j’économise un max depuis). Cependant, coupler temps plein à 1h30 de chez moi (donc 3h de trajets par jour) et mon projet n’est pas évident… voire impossible. J’ai donc proposé à mon employeuse de réfléchir au renouvèlement de mon détachement jusqu’au 31 août 2024 et partir. Ça m’offrait l’opportunité d’économiser (un max), tout en facilitant la gestion du personnel du service. Gagnant-gagnant. J’aime quand tout le monde est satisfait.
Toutefois, cette décision me semble compromise. Le gagnant-gagnant oublie un paramètre très important : le temps à consacrer à mon projet. Et ma cheffe s’est montrée intransigeante : « pense à toi d’abord, on se débrouillera ». Cette femme est un amour 😊.
Je repars donc à la recherche d’un temps partiel (mais cette fois-ci un vrai poste à temps partiel et non un pour lequel on doit négocier une réduction temporaire… ça me permettra de m’engager sur du plus long terme).
Cette évolution de mon projet va donc légèrement modifier mon organisation de romancière. Afin de ne pas m’épuiser inutilement et d’avancer sur l’Ombre du Roi (mon deuxième livre), je vais ralentir la parution d’articles sur mon site. Au lieu d’un article tous les mercredis, je passerai à un mercredi sur deux. Mes messages Facebook garderont le même rythme minimum : un post par semaine. La semaine où aucun article ne sortira, j’annoncerai la prochaine parution et la semaine de sortie de l’article, je préviendrai qu’il est en ligne. Je pourrai ainsi consacrer plus de temps à mes romans.
Je pense que c’est une bonne idée, car en plus de mon temps plein à Pétaouchnok, je vais devoir envoyer des candidatures sur des postes à temps partiel (donc encore du temps à trouver avant d’en avoir plus sans chercher).
Noupload sur pixabay
Pourquoi ne pas bosser à temps plein jusqu’à fin août 2024 et reporter ton projet à après, si tu penses qu’il va être si difficile que ça de tenir ?
Parce que la machine est lancée ! En mars dernier, j’ai eu besoin de passer par une plateforme gratuite. Un peu pour vérifier ma motivation, mais surtout pour concrétiser mon projet. Si je devais reculer maintenant, je saboterais tout. Je veux tout le contraire.
Aussi, parce que j’aime avoir un emploi fixe. Il me permet de garder un contact régulier avec autrui.
C’est pourquoi, j’annonce officiellement le retour de Confrontation en correction le 3 juillet. J’ai recontacté Sophie Ruaud et lui ai demandé une correction approfondie. Celle que j’avais hésité à demander en février dernier. Depuis, mon parcours m’a fait prendre conscience de l’importance de la qualité de l’œuvre que je veux proposer. Je refuse de lésiner sur un critère, sous prétexte que je dois le payer. Je préfère économiser pour avoir les moyens d’investir.
La correction de Confrontation a donc commencé ce mois de juillet 2023. J’ai passé tout ce samedi après-midi sur son premier retour de correction. Sa sortie, elle, est programmée au mois de septembre 2023. Je suis déterminée à tenir cet engagement. Le fait d’avoir commencé par une plateforme gratuite, m’a prouvé que je pouvais proposer mon travail. Ça m’a aussi appris que présenter une œuvre médiocre (je rappelle que pour tenir mon engagement du 15 mars, j’ai dû proposer un livre que je n’avais pas fini de relire et je l’ai très mal vécu) était hors de question. C’est à partir de cette expérience que j’ai pris conscience de l’importance de la correction en profondeur.
Alors je le fais, maintenant !
Lorsque la correction sera terminée, je pense que j’entamerai « mes congés ». Je profiterai de ce « temps libre » pour glaner plus d’informations encore sur l’édition d’un livre via Amazon, afin d’être prête en septembre ET je relancerai la machine. Je vais bientôt sortir Confrontation de la plateforme gratuite où je l’ai posté. Je n’ai trouvé l’expérience concluante, que parce qu’elle m’a motivée à aller plus loin dans mon projet et qu’elle m’a permis d’en apprendre plus sur mes ambitions.
Quand j’y réfléchis, je me dis que c’est la meilleure des conclusions possibles.
Je vous tiendrai au courant de l’évolution de la correction et de mon cheminement vers l’autoédition de Confrontation, mon premier roman.
Bonne semaine et bonne.s lecture.s (écoute.s) 🙂.