Coucou tou.te.s 🙂,
Je m’étais donné comme consigne de poster au moins un message sur FB par semaine, mais depuis ma dernière petite bafouille, je me suis autorisé un écart. Je me suis égoïstement donné le droit de profiter de ma fatigue sans partager mes états d’âme 😜.
Puissiez-vous me pardonner mon outrecuidance.
Sur une note plus sérieuse :
Le 14 octobre, nous avons entamé notre road trip vers Meximieux afin d’amener Chouchou chez la docteure Darnis. Départ 5h, retour 20h. Le plus étrange c’est que j’ai adoré cette journée. La route était quasiment déserte, les nuages se montraient cléments. Ils cocoonaient le soleil qui nous offrait ainsi sa lumière sans se laisser aller à cette joie de vivre qui certes réchauffe nos cœurs, mais brule nos rétines.
Les petits chiens attendaient la fin de leur calvaire dénommé « voyage en voiture », allongés boudeurs sur la banquette arrière, même s’ils appréciaient la main tendue régulièrement pour une caresse et les pauses pipi qui dégourdissaient leurs papattes.
Bref ! Journée agréable.
Le souci s’est manifesté à compter du lendemain. L’épuisement est venu frapper à ma porte. Comme je ne voulais pas lui ouvrir, fatigue s’est autoproclamée majordome. À partir de là, tout s’est compliqué et s’est fini en arrêt maladie la semaine suivante (et encore aujourd’hui)… le jour où Chouchou s’est fait anesthésier, malgré sa malformation cardiaque, pour le détartrage de ses quenottes.
Il en a perdu deux dans la bataille (il est trop mignon ! 😍) et tourne en rond parce que sa maman n’a quasiment plus de force dans les jambes et par conséquence, ne lui offre plus ces longues promenades qu’il affectionne. Nous allons bientôt nous y remettre.
Je mentirais si je disais que je n’aime pas me plaindre. À la maison, c’est un mode de vie. Cependant, ces dernières semaines, mis à part un continuel « je suis épuisée », je ne racontais rien. Pourtant, j’aurais adoré épiloguer sur cette journée riche en petits gâteaux et cacahuètes chocolatées, qui me vaudront sûrement la prise d’une taille en vêtement, où Titi a bavé toute l’eau de son corps, avant d’enfin abdiquer en voyant que l’accident (ou toute autre chose qui lui fait peur en voiture) n’arrivait pas et où Chouchou nous a régulièrement offert des relents d’haleine tout sauf fraîche… vu que le détartrage était programmé après notre voyage. J’aurais adoré développer sur ma névrose anxieuse (ou quel que soit son nom), qui me vaudra mardi prochain de tourner (encore une fois) en rond toute la matinée, en attendant que mon petit chien se réveille de son anesthésie. Qu’aurais-je donné pour avoir le courage de vous expliquer que j’avais envie de faire plein de choses, mais que mes yeux se fermaient tout seul et le reste de mes muscles se mettaient en veille, etc. etc. Mais voilà… mon organisme entier a décrété le 15 octobre qu’il ne me laisserait penser qu’à une seule chose : « dodo ». Alors je me suis dit : pourquoi pas l’écouter et dormir ? Même mon médecin était d’accord avec moi.
Chouchou et Titi
Depuis j’ai dormi et je dois encore me reposer jusqu’à la fin de la semaine prochaine. Je vais mieux et je constate que plus je me repose, mieux j’arrive à me pencher sur mon activité créatrice. Aussi, même si je dois avouer que j’appréhende l’arrivée de février, parce que je ne percevrai plus de revenu fixe, je languis le jour où je pourrai me consacrer pleinement à mon art.
Bonne semaine et bonne.s lecture.s (écoute.s) 😘