Bonjour à tou.te.s 🙂,
Que de choses se sont passées depuis mon dernier retour sur la saga des héritiers de Sorcha. J’ai pourtant fini le dernier tome, depuis un petit moment maintenant. J’ai même lu d’autres livres (c’est mal). Mais j’avais d’autres rubriques à mettre à jour avant d’enfin revenir sur cette lecture.
Pour rappel :
Les héritiers de Sorcha sont composés de trois tomes :
Couverture du livre
Maintenant mes observations sur le troisième tome :
Pour rappel, le premier tome fut plus agréable à lire que ce à quoi je m’attendais et le deuxième m’a rendue chèvre. Alors ? Qu’en est-il du troisième ?
Contre toutes attentes (en tous cas de ma part), j’ai plutôt bien accroché. Bon… dosons mes propos. J’ai plutôt bien accroché en comparaison des deux premiers. Si je devais le mesurer à des ouvrages qui m’ont maintenue éveillée la nuit… le pauvre.
Pas besoin de souffler durant cette lecture, contrairement au deuxième. À l’aller comme au retour de mon trajet en train maison-boulot, j’ouvrais volontiers mon bouquin. J’ai même poussé le vice à continuer sa lecture en week-end.
Comme je l’avais prédit, si le premier tome était dédié à la romance Iona & Boyle et le deuxième à la romance Connor & Meera… Je vous le mets dans le mille, c’était au tour de Branna & Fin de se compter fleurette.
Étant donné que ce couple avait un passif compliqué, nous ne sommes pas entrés dans la découverte passionnée de son nouveau partenaire. Là, on est plus dans ma partie. Un couple posé, des partenaires qui s’aiment en toute connaissance des défauts de l’autre. Une histoire carrée, sans vague ni tempête qui vous donnent la nausée. Même si certains – moi la première – estimeront qu’ils se prennent la tête sans raison valable.
Dans ce dernier volet, comme ça arrange l’auteure, Cabhan – qui attaquait pour un rien dans le précédent tome – se tient hyper tranquille et sage, le temps que nos héros s’organisent et se rendent compte (encore une prédiction exacte), que l’énergie dans laquelle puiser durant leur ultime bataille contre lui sera l’amour.
Je t’aime, donc je te détruis.
Je déconne. C’est plutôt : j’aime mes proches, tu veux les détruire, alors je te zigouille.
Durant la lecture de ces trois tomes, quelque chose me manquait. Bon… beaucoup de choses me manquaient (notamment de l’intérêt pour la romance), mais il y en avait une que je n’arrivais pas à distinguer. C’est dans la scène de la bataille finale que je me suis exclamé : Ah ! C’est ça ! C’était tellement évident…
Je n’ai jamais caché que je trouvais ce livre manichéen ni que j’ai toujours trouvé le concept d’opposition de la magie blanche à la magie noire, trop facile. Mais à ce moment-là, j’ai constaté que non seulement ce livre était une ode au manichéisme, mais qu’en plus, on ne voyait quasiment jamais le mage noir.
L’auteure en fait des caisses avec les histoires d’amour entre ses personnages principaux ainsi qu’avec ces leçons de morale qui ont le don de me 😤🤯😡, et dès qu’il s’agit d’ouvrir son esprit et de garantir sa place au méchant… il n’y a plus personne. Si Tolkien avait suivi la même trame avec le Seigneur des anneaux, les trois volets auraient étaient beaucoup plus courts !
Sérieusement, (attention spoiler), j’ai dû lire la scène du combat final deux fois pour trouver la phrase qui décrit la mort de Cabhan. Contre trois pages sur les bobos des héros. À cet instant, j’ai compris l’évidence. Le méchant n’était pas là pour donner de la consistance à l’histoire, il était là dans le seul but de donner une excuse à l’auteure d’écrire une romance. C’est dommage, parce qu’elle avait abordé des pistes plutôt intéressantes, comme le voyage dans les rêves et le plus que risqué voyage dans le temps (qui a été mal exploité, étant donné qu’à la fin du troisième tome les enfants de Sorcha avaient toutes les informations pour vaincre Cabhan à leur époque… mais les voyages dans le temps sont une voie chaotique).
Bon… elle a quand même su présenter les héros et leur histoire sous un angle avantageux, sinon je n’aurais jamais pu me taper trois tomes. C’est juste que tout le long, j’avais un arrière-goût de je ne sais quoi qui me trottait sans parvenir à le définir. Vu que ce n’est qu’au terme du troisième tome que mon cerveau à tilté, c’est que sa plume rééquilibre avec le manque de profondeur sur certains côtés de l’histoire.
Depuis, j’ai fini d’autres romans (et non point romances). Cette expérience me confirme que je rencontre quand même énormément de difficultés à entrer dans les romances (pourtant j’en ai d’autres – offertes par ma collègue – sur lesquels je devrai me pencher tantôt 🙃).
Bonne semaine et bonne.s lecture.s (écoute.s) 😘