Bonjour à tou.te.s 🙂,
Pour rappel :
Les héritiers de Sorcha se composent en trois tomes :
Couverture du livre
Maintenant mes observations sur le deuxième tome :
À la fin du premier tome des héritiers de Sorcha, j’étais agréablement surprise par l’intérêt que j’avais porté à cette trilogie. J’en étais même venue à me demander si j’étais devenue mièvre.
J’ai la réponse : NON !
Lorsque j’ai lu le premier tome, je trouvais l’histoire somme toute facile, mais intéressante… même si le dosage magie-romance était à mon goût déséquilibré.
Je viens de finir le deuxième tome. Le déséquilibre empire et l’intrigue… comment dire ?
Sans surprise, après la romance Iona / Boyle, nous avons droit à la romance Connor / Meara. Ralala ! On ne s’y attendait pas.
Des scènes inutiles, des scènes de sexe, des scènes de sexe inutiles : il y en a tout le long.
Je fais un bref résumé :
Alors que Connor rentre chez lui de nuit, Oh la la ! Cabhan arrive et l’attaque (des Oh la la ! Cabhan attaque, j’en ai lu… plein (trop) dans ce tome). Il lance un éclair dans le bras de choupinou et sans se rendre compte que son membre crame, Connor file chez son ami Fin.
Fin et Boyle, en voyant le bouzou, appellent tout le groupe à la rescousse. Et voilà : Meara voit Connor dans un état critique, prêt à passer l’arme à gauche. Heureusement super Branna le sauve (aidée par Iona et un peu Fin aussi) et tout fini bien.
Suite à ça, Connor raccompagne Meara chez elle, en voiture. Là, elle s’échauffe, lui saute dessus et l’embrasse fougueusement.
Euh… il reconduit sa pote chez elle, après avoir pris feu au volant de sa voiture ?
Ne nous posons pas trop de questions, s’il nous plaît. Nos héros savent que Cabhan n’attaquera plus ce soir, puisque Connor et son rapace lui ont fait très très mal.
Mais… Connor n’a-t-il pas aussi eu très très mal ?
Si, mais Cabhan (qui a survécu des centaines d’années) n’a pas super Branna comme soigneuse (ne viens-je pas de dire qu’avec ce livre mieux vaut ne pas se poser de question ?).
Bref ! Le couple Connor et Meara vient de naître… et ça ne surprend personne. Même pas les personnages du livre. Pourtant, aussi étrange que ça puisse paraître, ce n’est pas le couple Connor & Meara qui m’a le plus fait partir en vrille. Non… ce sont les attaques incessantes de Cabhan. C’est à se demander comment ce sorcier a fait pour survivre aussi longtemps, quand on sait qu’il est tributaire de ses bas instincts.
Parce que Cabhan attaque (trop) souvent. J’en suis même arrivée à la conclusion que l’auteure insère des scènes d’agression pour deux raisons : ajouter des pages et rappeler que c’est aussi un livre fantasy. Non parce que l’explication des personnages comme quoi Cabhan frappe parce qu’il ne supporte pas leur joie de vivre, leurs rires et leur musique est un peu trop capillotractée. Surtout qu’au lieu de prendre le temps de se remettre entièrement entre deux assauts afin de revenir au mieux de sa forme, il préfère y aller au coup par coups dans des combats perdus d’avance. En plus, à chaque fois (comme de par hasard) il leur donne de son sang au passage, histoire de leur permettre de fabriquer des potions encore plus mieux trop puissantes. Alors ? On n’y est pas en plein dedans, là, le capillotracté ???
Bon… Passons à Meara et Connor :
Meara, fille d’un papa qui l’a abandonnée quand elle était enfant, refuse de s’attacher à un homme. Connor, heureux de vivre et frivole, ne songeait pas à partager sa vie avec qui que ce soit avant que Meara lui saute dessus.
Le tableau est mal parti. Pourtant Connor, en grand romantique, dévoile ses sentiments à sa dulcinée. Celle-ci s’enfuit, effrayée par l’annonce. À partir de là, elle va passer une journée de merde (c’est le bon mot, vu qu’on l’envoie s’occuper du fumier pour la calmer). Sauf que… cette godiche, énervée comme tout, oublie qu’elle a enlevé le talisman qu’elle portait autour du cou pour le mettre dans sa poche et… change de veste.
Plus aucune protection contre Cabhan.
Pas besoin d’être un géni pour se douter qu’il va intervenir (étant donné qu’il charge même quand ils sont protégés). Je vous évite les détails, mais (attention spoiler) grâce à cette attaque, Meara finit par accepter ses sentiments et enfin, ça y est, notre deuxième petit couple est prêt à convoler.
Après, sans surprise, étant donné qu’il y a un troisième tome, toutes les tentatives pour vaincre le méchant Cabhan vont avorter. Et pourquoi ? J’ai ma petite idée là-dessus.
Ah oui ? Laquelle ?
Trois hommes. Trois femmes. Deux couples et deux êtres qui s’aiment mais se déchirent. Voici le côté lumineux de la force. Quelque chose me dit qu’ils ne pourront pas vaincre Cabhan tant que tous ces petits couples ne seront pas unis par les liens sacrés de l’amour véritable.
Et oui ! Je prédis que Branna et Fin vont finir ensemble dans le troisième tome et que ce ne sera qu’à partir de là (qu’à partir du moment où leur double trinité ne sera qu’amour), qu’ils pourront envoyer Cabhan six pieds sous terre.
Petite parenthèse :
J’avoue, j’ai failli arrêter de lire ce tome à plusieurs reprises. J’ai même pris une pause de plusieurs semaines tellement il me sortait par les yeux. Mais comme je le dis tout le temps, les romances, ce n’est pas ma tasse de thé.
J’ai pourtant continué (voilà… je n’ai plus de secret pour vous : je suis masochiste).
Même si j’ai trouvé ce tome des plus inutiles, il y a toutefois UNE chose que j’ai bien aimée et UNE qui m’a émue.
Celle que j’ai bien aimée, ce sont les voyages dans le temps à travers les rêves, qui ont conduit les héros des années 2010 à rencontrer les héros des années 1260. J’ai apprécié cette partie fantaisiste. En réalité, comme il y a moins de sentiments coulants quand il est question des personnages des années 1260, ça me fait plaisir de les voir plus souvent.
Celle qui m’a émue, c’est la partie où Iona discute avec Meara des démons intérieurs qui viennent polluer votre vie amoureuse lorsque vos parents ne se sont pas montrés à la hauteurs des attentes de leurs enfants. Meara souffre de la fuite de son père et Iona du fait que ses parents ne la regardaient pas. J’ai trouvé ce témoignage très dur et pourtant présenté avec une grande douceur.
Bien… je me lance dès demain dans la lecture du troisième tome (faut que je souffle un peu). Quand je l’aurai fini, je pourrai délivrer le plus grand secret de cette trilogie : combien de pages il faut lire du premier et du troisième tome si on veut connaître l’histoire tout en évitant un maximum de violons.
Bonne semaine et bonne.s lecture.s (écoute.s) 😘