Coucou tou.te.s 🙂
Aujourd’hui j’y vais ! Aujourd’hui, je prends mon courage à deux mains et j’ajoute des menottes pour être sûre de ne pas lâcher. Aujourd’hui je me lance ce défi que jamais je n’ai osé relever : devenir romancière à part entière 🤩.
Le mot « devenir » me fait bizarre, parce qu’à mes yeux je le suis depuis toujours. Ça fait partie de moi. Ça sonne comme : « je veux devenir lunaire », alors que déjà en maternelle mon institutrice expliquait à ma mère : « votre fille n’est pas idiote, elle est lunaire. » Avec les années, j’ai essayé de changer, devenir terre à terre, logique, cartésienne. Parce qu’écrire des romans c’est mignon, mais ce n’est pas un métier et il faut payer les factures ! Ça a fonctionné un temps… c’était tellement loin de ma personnalité que je me suis bouffée de l’intérieur et maintenant j’en paie les pots cassés.
Alors lorsque je dis que je veux devenir romancière, entendez plutôt : accepter ma nature profonde et la partager avec un maximum de personnes (dans l’espoir de leur offrir des moments agréables d’évasion). Car lorsque j’écris, j’aspire à ce que mes lecteurs plongent dans mon univers pour vivre l’histoire que je raconte.
Mon mari, mes ami.e.s et des contacts (qui m’ont fait l’honneur d’accepter d’être mes bêta-lecteurs) me disent que ce qu’ils aiment chez moi, c’est qu’une fois qu’ils ont mis le nez dans mes romans, le temps s’envole et le rythme de la narration les amène loin. Dans un monde que j’ai imaginé et qu’il est plaisant de visiter… malgré la violence du récit (tout du moins pour Confrontation, le premier que je compte éditer, les autres sont plus softs).
Du plus loin que je me souvienne, j’aime inventer des fictions. Les toutes premières me servaient à m’endormir. Je jouais le personnage principal et m’appelais Gabrielle. Même si j’adore ce prénom, j’en avais un certain nombre dans mon entourage (dans la vie réelle) et ça me perturbait. Ma sœur ainée m’a donc proposé « Gwendoline ». Trop long. Par contre Gwen… juste Gwen… ça sonnait bien. Et ainsi vint le prénom de mon pseudo.
Du plus loin que je me souvienne, j’ai toujours souffert du décalage entre mon univers et la réalité. Pourtant j’ai très souvent inventé des histoires difficiles (dans les premières, j’étais une version amazone de Huckleberry Finn), mais je maîtrisais la situation. Je n’ai jamais trouvé ma place dans ce monde et me réfugiais dans mon imagination. Un jour, j’ai décidé d’en avoir cure. De faire fi de tout ça. Et ainsi vint le nom de famille de mon pseudo.
Quand j’étais enfant, quelqu’un m’a fait une remarque qui restera gravée à vie : « écrivain, ce n’est pas un métier. » Je fais d’ailleurs souvent référence à la suite de cette phrase dans mon site (faut payer les factures). Alors jusqu’à maintenant, malgré les encouragements de mes ami.e.s, mes ex et mon mari, je n’ai jamais osé prétendre à la diffusion de mes ouvrages.
Mais… force est de constater que même si écrivain n’est pas un métier, c’est le seul que j’ai envie d’exercer. Mon challenge : me faire une place dans le monde de l’écriture. Mon rêve : gagner ma vie grâce à la vente de mes livres (et quand ce serai fait, ouvrir une maison de retraite pour animaux domestiques… mais ça c’est un autre sujet 😂). On verra bien si j’y arrive.
Aujourd’hui, je tente donc l’aventure. Car comment savoir si je peux transformer ma passion en métier si je ne me jette pas à l’eau ? Je sais que je m’apprête à vivre dans l’angoisse de l’échec, l’angoisse du rejet, l’angoisse de l’inconnu et j’en passe et des meilleures. Mais qu’à cela ne tienne. De toute façon, maintenant j’ai besoin de savoir si ce projet est réaliste à mon niveau et le seul moyen est d’expérimenter la chose.
Toutefois ! Si en janvier je disais : je mets mon livre sur Amazon le mois prochain, j’ai beaucoup réfléchi à la stratégie qu’il faut mettre en place pour que cette expérience ne devienne pas un moyen d’échouer et de faire moi-même mon malheur (merci Paul Watzlawick). Alors je prendrai un peu plus de temps qu’un mois… car je vais avancer dans l’obscurité et tâtonner à chaque étape. Mais surtout apprendre de chacune d’elles. Et si je commets des erreurs, je m’interdirai de renoncer. Je m’obligerai à apprendre de celles-ci.
Je suis morte de trouille, j’ai envie de fuir et de me cacher dans un trou de souris, MAIS… les angoisses ça me connaît. Je sais que pour les vaincre, il faut les affronter une par une, m’encourager (moi-même) tout le long 🤗 ET faire de petites pauses avant qu’elles ne m’épuisent.
Mon entourage croit en ma plume et donc à mon succès. La question qui demeure : vais-je réussir à me vendre ?
A bientôt pour le savoir 😇